À propos
Anaïs Ghedini
Accrochage
Installation de cinq photographies sur un mur blanc. Les photographies seront décrites dans les slides suivantes. Gros rocher sur une plage de sable. Le ciel oscille entre du blanc et du bleu. Une barrière verte posée sur un sol gris, au-dessus des arbres avec des feuillages vert-gris Un nuage couché sur une prairie. Le ciel bleu marque ses contours. Deux photographies verticales : Sur la première photographie, un chemim menant vers une nuée blanche. Sur le côtés, des cactus et des feuilles se déploient en maintenant une certaine distance. Sur la deuxieme photographie, des arbres semblent nous regarder. Le ciel est complétement blanc. Une falaise et une barrière. La palette chromatique est composé de beige, de gris et de blanc. Installation de quatre photographies sur un mur blanc. Les photographies seront décrites dans les slides suivantes. Deux photographies verticales : Sur la première photographie, une veste est posée sur un grillage. Sur la deuxième photographies, un nuage seul sur un ciel bleu, face à lui, les feuilles vertes d'un arbre. Deux photographies, une verticale et une horizontale : Sur la première photographie, un immeuble orange se faufilant entre deux falaises. Sur la deuxième photographie, il y a des herbes oranges, des herbes vertes. Au milieu, un trou d'eau blanc-bleu avec l'ombres d'un arbre


Se laisser de la place | 10 photographies numériques |
2019-2021

Je m’intéresse aux moments de suspension, aux moments d’immobilité. Quand je fais des photographies, je suis sensible à mon corps, à son état. Souvent je m’arrête dans des environnements où je me sens bien, où mes sens sont au repos, où ils trouvent l’équilibre. Ce sont des moments de pause, des moments où il n’y a pas de surcharges perceptives pour mon corps. Quand je compose mes photographies j’essaye d’y faire entrer peu d’éléments, et que ces quelques éléments se laissent de la place mutuellement. En biologie, on parle de « la timidité des cimes » : un phénomène par lequel certains arbres maintiennent entre eux une certaine distance, appelée « fente de timidité ». C’est un peu cette timidité ou cette humilité des choses les unes vis-à-vis des autres, que j’essaye de fabriquer.


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